domingo, outubro 22, 2006

CUIDADO

Letra registrada no Clube dos Compositores do Brasil em setembro 2005


Não coma demais, pode ser bulimia
Não coma de menos, pode ser anorexia
Não ande depressa, pode ser ansiedade
Não ande devagar, pode ser apatia

Não repita seus hábitos, pode ser compulsão
Não faça diferente, você pode ser doidão
Não se distraia, olha a hiperatividade.
Cuidado com os padrões, olha a modernidade

Você tem algum transtorno?
Eu é que já estou transtornado.
Qualquer comportamento seu, pode
ser rotulado.

Exercício demais: vigorexia!!!!
Dormir de menos: sonorexia!!!

Cuidado com a gordura - olha o colesterol
Olhe a glicemia, será que está normal?
Coma direitinho pra não passar mal
Compre seu presentinho, pois já é natal.

Você tem algum transtorno?
Eu é que já estou transtornado.
Qualquer comportamento seu, pode
ser rotulado.

Não fique triste não, pode ser depressão.
Não sorria demais pode ser mania.
Mas roube tudo e todos; dessa não falaram!!!
O que será ?

sexta-feira, outubro 20, 2006

VENTE SOUS PRESCRIPTION MÉDICALE - Une contribution de la Psychanalyse au Droit

États Généraux de la Psychanalyse : Deuxième Rencontre Mondiale Rio de Janeiro 2003


RÉSUMÉ

Il est proposé un questionnement sur l’influence de l’État brésilien par rapport à l’engendrement du comportement criminel utilisant comme modèle l’inscription-titre de cet article. Partant d’une multiplicité de causes paramétrées par les Séries Complémentaires, les rapports sont effectivés entre Principe de Plaisir et de Réalité, Processus Primaire et Secondaire, Fonction Paternelle, et à son défaut, une approximation du vocable grec “anomie”. Il est approché les enchevêtrements anomie/ perversion structurelle et comportementale et ses conséquences dans l’engendrement de la criminalité.

MOTS CLEFS : Principe de Plaisir, Principe de Réalité, Fonction Paternelle, Perversion et Anomie.

Pour examiner la Réalité criminelle au Brésil actuel nous adoptons la conceptualisation de criminologie proposée par Elisabeth Roudinesco et Michel Plon (1998, p. 137) dans leur Dictionnaire de la Psychanalyse : “un terme qui prend par objet les causes du crime, le comportement mental du criminel, sa personnalité et les pathologies liées à lui”. Il sera encore adopté comme paramètres les formulations psychanalytiques des Séries Complémentaires et les concepts approchés dans Deux Principes du Fonctionnement Mental de Sigmund Freud, la Fonction Paternelle telle que décrite par Joel Dor (1991) et le concept étudié, tant par la neurologie quant par la sociologie, d’Anomie. Il sera utilisé – par l’effet de cet étude – le concept de délit dans son sens large, sans aucune tendance à la spécificité, et la compréhénsion que le Droit est l’établissement des limites aux actes et aux faits punissables, par ce qui est convenu nommer de légalité juridique. Une autre condition qui s’est imposé à l’instruction constitutionnelle d’impossibilité d’argumentation de méconnaissance de la loi, ce qui la fait devenir la condition exclusive d’une liaison et cohérence interne, logique, fondée sur la raison, ce qui fait, d’ailleurs, référence à toute et n’importe quelle loi comme Principe d’universalité : personne en saine conscience oserai défier les lois de la nature, par pleine connaissance des effets et conséquences, quoique ne sache pas le formuler théoriquement.
José Bleger (1963), dans sa Psicologia de la Conduta, traite avec assez de claireté les questions se rapportant aux Séries Complémentaires : “Comme il est facillement déduit, un symptôme ou un ensemble de symptômes est le produit final d’une complexe série de facteurs et situations qui apparaissent aujourd’hui, mais que dans la Réalité, sont originés dans un autre temps et lieu”. L’auteur réunit comme déterminants dans la question symptomatique, des facteurs congénitaux et héréditaires, accrus par des expériences infantilles, reveillés par des facteurs déclenchants. La prémière des séries, celle qui se réfère à l’ hérédité et congénitalité, ne sera pas considérée, pas seulement par carence de spécialisation, mais aussi par carence de necessité, puisque la science paraît avoir enterré définitivement toute et n’importe quelle possibilité de transmission génétique dans ce qui se réfère aux comportements criminels.
Dans ses Deux Principes du Fonctionnement Mental, Freud (1911) introduit un des concepts fondamentaux de la psychanalyse, qui deviendra un nord du comportement humain. L’organisation de l’appareil mental se fait à partir de la mise en place du Principe de Réalité :
La décharge motrice a été maintenant employée à l’altération appropriée de la Réalité; elle a été transformée en action. La cohibition de la décharge motrice (de l’action), qui alors est devenue nécessaire, a été produit par le processus du penser, qui se devéloppe à partir de la présentation d’idées. Le penser a été doté de caractéristiques qui ouvrent la possibilité à l’appareil mental de supporter une tension augmentée de stimulus, pendant que le processus de décharge est retardé.

À examiner l’exaspération quantitative des délits commis tous les jours, il est possible de corréler l’actuation du Principe de Plaisir à presque tous, sous deux optiques : de la propre créaction du symptôme à travers le processus primaire et de l’impossibilité de retardement de la satisfaction. Comment comprendre la nature symptomatique des délits en général sans les associer au processus primaire quoique sous l‘optique du acting out ? Tenter de les lier au processus secondaire (principe de Réalité) serait le même que retirer sa condition délitueuse faisant ainsi que le propre système légal, en tant que lié au Processus Primaire, soit symptomatique. Nous pouvons arriver à cet aspect à un autre moment.
À l’approche des actions délitueuses comme liées au Processus Primaire et au Principe de Plaisir, il est necéssaire de considérer les crimes commis en légitime défense. Ceux-ci ne sont que des produits du Principe de Réalité. Plus que ça. Ils sont produits par un bien élaboré Processus Secondaire. Il n’est pas moins important de faire présent que, les actions de compétence de l’État seraient criminelles si commises par le citoyen commun : l’enfermement humain conduit par le Judiciaire et l’Exécutif est la modalité consentie de contrôle social, tandis que le même procedé si effectivé par le citoyen commun, constitue dans l’institution en enfermement privé. La différence marquante entre les deux procedés est en rapport avec le type de processus mental utilisé : primaire pour l’enfermement privé et secondaire pour la légitime défense et pour l’enfermement accomplit par l’État.
Devant les nuances de ce qui s’est convenu symptôme en psychanalyse nous pouvons penser en condensation et déplacement, métaphore et métonymie, dans les processos primaires; et dans la structuration psychologique de l’humain, dans ses modes de structuration. À ce point, il faut revenir au moment mythique, a-historique du dire de Joel Dor (1991, p 23), dans A Função Paterna :
L’idée d’une fiction necéssaire introduite par J.-J. Rousseau mérite que nous leur donnions une attention extrème. Elle suppose, en effet, que déjà depuis le siècle XVIII, l’État de nature ne pourrait plus être pensée que par l’espèce d’un concept opératoire... Si le passage de l’état de nature à l’État de culture ne peut, donc, constituer l’objet d’une formulation objective, comment la conceptualiser ? Rousseau sugère la concevoir « par l’imagination ».

À partir de Jean-Jacques Rousseau, nous concevons l’idée d’une fiction necéssaire pour que l’homme puisse s’humaniser, se civiliser (Code Civil?). Et il reste une question : Dans quel moment de l’évolution l’homme est devenu humain ? Une infinité de théories tente de rendre compte du curieux lien perdu dans l’échelle évolutive de Charles Darwin, mais l’important à considérer ici ce ne sont pas les aspects physiques et biologiques constituants cette transition, mais les éléments psychologiques qui la composent. Rousseau, selon J. Dor (1991, p.23), répond de la seule manière possible : « Ce n’est pas possible de répondre à cette question de manière objective », et il introduit la notion de la « fiction necéssaire ». Necéssaire et unique possible, dans la mesure que, s’il manque des éléments pour déterminer l’évolution humaine par rapport à quelque chose de si palpable quant son anatomie, qu’est-ce qu’il sera des invisibles processus psychologiques ?
Dans Totem et Tabu, Freud (1913) entre dans l’histoire avec un récit : le Mythe de la Horde Primitive. Lien perdu émotionnel ? Les fils unis (cannibales) tuent et dévorent le père, et la culpabilité par le parricide engendre deux instituts fondamentaux : l’éxogamie et le totemisme. En résumé, l’interdit de l’inceste et l’idéalisation du père. Conséquence : la première norme, la première règle, la première loi que l’homme a des nouvelles, n’ayant même pas la nouvelle.
Du lien perdu à l’homme moderne, le moi divisé, l’anachronisme psychologique, l’anachronisme dans les rapports; ce sont le résultat. Du mythe de la horde primitive aux jours actuels, peu de choses ont changé : un ego plus fort avec la propriété d’acquérir déterminées formes sensibles par l’effet d’une action extérieur. Seulement pour quelques’uns, pour les autres, si rudimentaire quant l’homme des cavernes.
La naissance humaine produit une connue et reconnue détresse qui requiert des soins maternels impérieux et continus. Un rapport fusionnel qui, petit à petit, se transforme en triangulaire à partir de l’interdit paternel, de l’introduction du « père ». L’ontogenèse répète la phylogenèse, disait Freud (1901), où est lu que le développement de l’être humain répète le développement de l’espèce. De nouveau, la problématique nature-culture se fait présente, maintenant actualisée. Joel Dor (1991, p.29) remarque que :
En devenant co-extensive à l’ordre édipienne, la problématique nature-culture déplace son espace d’opposition insoluble à l’espace d’un conflit passible d’une sortie. En fait, l’ordre édipienne se définie comme le lieu d’un tel conflit, susceptible de finir par permettre au sujet d’accéder au régistre symbolique, soit, la culture.

Cette compréhénsion de l’auteur nous conduit à un important questionnement : accéder signifie un mouvement d’accroissement, d’addition, d’adjonction. À l’état antérieur serait adjoint quelque chose en plus : la culture. Tandis que l’ascension tendrait plus à une espèce d’upgrade psychique général. Néanmoins, nous pouvons penser à la conservation du texte original, puisque la condition originaire et définitive de l’id est en rapport avec sa atemporalité et une ascension signifierait au moins une altération de ce contexte, mais sans aucun doute, un progrès et eternel upgrade se produisent par rapport à l’ego. Est-ce que le comportement criminel touche à une faille dans ce accéder ? Dans des termes curriculaires, sûrement pas.
Revenons sur le questionnement original : où est la criminalité ? Nous comprenons que celle-ci s’achoppe inexorablement à la délimitation d’espaces, de limites, dans le sens de propriété et principalement, de violence, qu’en sens restrict, signifie acte violent, acte de violenter (et ici nous utilisons le paramètre que l’act de se violenter n’est pas une activité criminelle, mais si, de violenter l’autre), une contrainte physique ou morale, l’utilisation de la force, la coaction, en somme, la criminalité comme une non reconnaissance des délimitations. Entre la Fonction paternelle et la structuration perverse nous pouvons voir, assez claire, une atribution phallique mutuelle, basique de toute identification perverse. Joel Dor (1991, p.61), affirme : « Ainsi capturée à la frontière de la dialectique de l’être et de l’avoir, l’enfant va se fermer donc dans la représentation d’un manque non symbolisable qui traduit le démenti permanent qu’il ira, à partir de là, maintenir quant à la castration de la mère ». Et poursuit encore :
... l’attribution phallique du père que lui confère l’autorité de père symbolique (représentant de la loi) ne sera jamais reconnue ici, sauf pour mieux être inlassablement contestée. Donc, l’exercice incapable d’être surmonté de deux stéréotypes structuraux qui actuent régulièrement dans les perversions : le défit et la transgression.

Comment comprendre le délit et le crime en général sans prendre en considération la transgression ? En contrepartie, comment comprendre une transgression sans une délimitation espace-temporelle qui prenne en considération le mot, ses inscriptions et ses procedés qui ont par caractéristique princeps des codes et des signes ? Est-il possible de penser que les structures perverses ou même dans le comportement pervers qui existe des failles dans les processus de symbolisation ? Ou que dans les processus de reconnaissance des signes, ceux ci ne sont pris en considération que de forme partielle ? Il existe, mais il n’existe pas, il y a un refus de sa reconnaissance pleine ? S’il y a de la véracité dans des telles affirmations, nous pouvons arriver à deux conclusions : la prémière, c’est que la lettre ou la loi (LEX) sera reconnue mais non estimée, et la deuxième, elle renvoie à la définition d’Anomie qui coïncidement produit des effets identiques dans trois champs conceptuels totalement divers : etimologiquement, comme absence de lois, de normes ou de règles d’organisation. Dans la sociologie, comme une situation où il y a divergence ou conflit entre normes sociales, devenant difficile pour l’individu de les respecter également, et en dernier, en neurologie, comme un syndrome dont la principale caractéristique est la perte de la capacité de nommer les objets. (Holanda, 2002)
« Vente sous prescription médicale » inscription qui porte tout médicament qui est en fait vendu librement dans tous les établissements commerciaux du genre sans la dûe prescription médicale : anomie en bon français ? Il s’agit seulement d’une question sociologique marquée par l’absence de l’État ? Syndrome neurologique qu’affecte quantitativement une societé ? Ou failles dans les processus de symbolisation ? Une espèce de « manque non symbolisable » dans le dire de Joel Dor (1991, p.61), un certain démenti; il existe, mais il n’existe pas. Marques d’une culture permissive ou perversive ? Quelles inscriptions de l’État doivent être respectées ? Nos législateurs savent que les énormes failles au respect de la loi se diffuse, comme modèle, par contagion sociale et agit comme facteur déclanchant de la criminalité ? Ce ne serait plus conforme à la Réalité – Il est recommandée une Precription Médicale ? En étant ainsi, la loi perderait sa « circunstancielle élasticité » et se conformerait à sa Fonction de régulation sociale. Nombreux sont ceux qui considèrent nos pays inscrits dans les limites de l’anomie. Et ici nous remarquons un compromis partiel. Nous ne devons pas penser en totalité – en un Brésil anomique.
Les aspects ici soutenus surmontent la naïve conception économique et sociale de la genèse de la criminalité. D’ailleurs, il suffit quelques intérrogations pour déconstruire tout un arsenal articulé pendant des siècles qui conçoit la criminalité comme inexorablement associée à la misère et au manque de culture curriculaire. Les délits pratiqués par des individus appartenants aux sphères culturelles et intellectuelles plus favorisées invalident tout et n’importe quel processus de compréhénsion criminel ancré sur la vision traditionnelle, et les fait si distants de notre réalité actuelle quant les thèses de Cesare Lombroso (1876), qui construit une conception du criminel-né. Selon ses théories, le crime serait résultat d’une prédisposition instinctuelle, conforme Roudinesco (1998 p.137).
La genèse du crime, dans son sens large, ne peut être localisable que dans des aspects essentiellement psychologiques et affectives. Une des conséquences de la Fonction paternelle réside dans la possibilité de signifier, de production symbolique, de nomméation. L’anomie est une condition inverse dans tous les sens : etimologiques, sociologiques et neurologiques. L’« anomie infantile », conséquence de failles aux processus de symbolisation, peut être précurseur des comportements sociaux anomiques caractéristiques de notre « culture psychopatisante » de difficille réversion ? Ou encore, l’anomie sociale actuelle a été assez influente pour la création de toute une armée émergente d’anomiques ? Il paraît que les deux considérations sont également possibles. Et de nouveau, l’épicentre des constructions personnelles et sociales s’ancre sur les « figures de la Fonction paternelle », car, quand il n’y a pas une appropriée interaction des fonctions et un système normatif capable de régler cette interaction, le destin inéquivoque est la tendance à l’anomie. Joel Dor éclaircit (1991 p. 57) :
L’institution de la Fonction paternelle est directement tributaire de la circulation du phallus dans la dialectique édipienne. Toutefois cette circulation suppose, par son tour, que différents protagonistes soient emmenés à occuper des places spécifiques dans cet espace de configuration édipienne.

Des places spécifiques et pas n’importe quelle place. Ce qui est important c’est l’exercice de la Fonction et non pas qui la protagonise. Et quand dans l’exercice de la Fonction, leurs protagonistes montrent de la fragilité, de l’incapacité fonctionnelle, ou pire, de l’identification avec la loi et non sa représentation ? Quelles sont les conséquences possibles en ce qui concerne la Fonction paternelle ? Et sur le plan socio-institutionnel ? Quel est le dénouement possible, les conséquences sociales ? Nous pouvons prévoir : « surrealisme », délinquance et criminalité dans la meuilleur des hipothèses; dans la pire, des régimes totalitaires.
Rien de plus pictural et conclusif dans l’engendrement de la criminalité que le questionement de la propre structure de représentation du scénario politique brésilien et de la contradiction formelle et informelle véhiculées par la presse tous les jours par rapport aux institutions de contrôle social. La représentation populaire est produite par image ou par reproduction ? Devient-elle présente à travers le procureur ou le mandataire, ou simplement elle figure et ressemble l’être ?
L’expression maximale de la genèse psychologique de la criminalité peut être visualisée dans des lieux où les facteurs déclanchants ne sont pas présents, comme par exemple, dans les pays où la citoyenneté – caracterisée comme considération et respect par l’humain – développement économique et social ont atteint un degré optimal. Dans ces lieux, les systèmes normatifs positivés rendent compte effectivement du maintient des rapports sociaux. Sous ces circonstances, l’anomie et l’hétéronomie ne sont que des concepts qui ont cedé la place à une véritable autonomie, une évolution marquée par la Fonction paternelle, tant dans le sens du individuel quant du social, mais principalement, par le dégré de conscience et d’action, facillement visualisés dans l’expression du psychanalyste Miguel Calmon, « Il n’y a pas de loi qui se soutienne sans quelqu’un qui puisse la garantir ».

E -mail: waltenberg@globo.com


BIBLIOGRAPHIE

Bleger, J. (1963). Psicologia de la Conduta. Buenos Aires: Eudeba.

Calmon, M. (2003). Palestra ministrada em Porto Velho, RO.

Dor, J. (1991). A função paterna. Rio de Janeiro: Jorge Zahar.

Freud, S. (1911). Formulações sobre os dois princípios de funcionamento mental. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro: Imago. Ed. eletrônica

Freud, S. (1914). Totem e tabu. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro:Imago. ( ed. eletrônica )

Freud, S. (1914). Prefácio da terceira edição dos três ensaios sobre a teoria da sexualidade. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro:Imago.

Holanda, A. B. (2002). Dicionário de Língua Portuguesa, Versão CD-ROM 3.0, Nova Fronteira.

Roudinesco, E. & Plon, M. Dicionário de psicanálise. (1998). Rio de Janeiro: Jorge Zahar.

terça-feira, outubro 17, 2006

VENDA SOB PRESCRIÇÃO MÉDICA - Uma contribuição da Psicanálise ao Direito






Artigo apresentado nos Estados Gerais da Psicanálise/Rio de Janeiro 2003


RESUMO

Propõe-se um questionamento sobre a influência do Estado brasileiro na geração do comportamento criminal utilizando como modelo a inscrição-título deste artigo. Partindo de uma multiplicidade de causas parametradas pelas Séries Complementares, são efetivadas as relações entre Principio de Prazer e de Realidade, Processo Primário e Secundário, Função Paterna, e em suas falhas, uma aproximação do vocábulo grego “anomia”. Aborda-se os atrelamentos anomia/ perversão estrutural e comportamental e suas conseqüências na geração da criminalidade.

RÉSUMÉ

Il est proposé un questionnement sur l’influence de l’État brésilien par rapport à l’engendrement du comportement criminel utilisant comme modèle l’inscription-titre de cet article. Partant d’une multiplicité de causes paramétrées par les Séries Complémentaires, les rapports sont effectivés entre Principe de Plaisir et de Réalité, Processus Primaire et Secondaire, Fonction Paternelle, et à son défaut, une approximation du vocable grec “anomie”. Il est approché les enchevêtrements anomie/ perversion structurelle et comportementale et ses conséquences dans l’engendrement de la criminalité.

PALAVRAS-CHAVE: Princípio de Prazer, Princípio de Realidade, Função Paterna, Perversão e Anomia.


Ao examinar a realidade criminal no Brasil atual adota-se a conceituação de criminologia proposta por Elisabeth Roudinesco e Michel Plon (1998, p. 137) em seu Dicionário de Psicanálise: “um termo que toma por objeto as causas do crime, o comportamento mental do criminoso, sua personalidade e as patologias ligadas a ele”. Serão ainda adotados como parâmetros as formulações psicanalíticas das séries Complementares e os conceitos abordados em Dois Princípios de Funcionamento Mental de Sigmund Freud, a Função Paterna tal como descrita por Joel Dor (1991) e o conceito estudado tanto pela neurologia como pela sociologia, de Anomia. Serão utilizados – para efeito deste estudo – o conceito de delito em sentido amplo, sem nenhuma tendência à especificidade, e o entendimento de que o Direito é o estabelecimento de limites para atos e fatos puníveis, pelo que se convencionou denominar, legalidade jurídica. Outra condição que se impõe é a instrução constitucional de impossibilidade de alegação de desconhecimento da lei, o que a torna condição exclusiva de uma vinculação e coerência interna, lógica, baseada na razão, o que, aliás, faz referencia a toda e qualquer lei como princípio de universalidade: ninguém em sã consciência ousaria desafiar as leis da natureza, por pleno conhecimento dos efeitos e conseqüências, ainda que não as saiba formular teoricamente.
José Bleger (1963), em sua Psicologia da La Conduta, trata com clareza suficiente das questões relacionadas às Séries Complementares: “Como facilmente se deduz, um sintoma ou um conjunto deles é o produto final de uma complicada série de fatores e situações que aparecem hoje, mas que na realidade se originaram em outro tempo e em outro lugar”. O autor reúne como determinantes na questão sintomática, fatores congênitos e hereditários, acrescidos por experiências infantis, despertados pelos fatores desencadeantes. A primeira das séries, a que se refere à hereditariedade e congenialidade, deixará de ser considerada não somente por carência de especialização, mas também por carência de necessidade, uma vez que a ciência parece haver sepultado definitivamente toda e qualquer possibilidade de transmissão genética no que diz respeito a comportamentos criminais.
Em seu Dois Princípios de Funcionamento Mental, Freud (1911) introduz um dos conceitos fundamentais em psicanálise, que se constituirá como norteador do comportamento humano. A organização do aparelho mental se faz a partir da instalação do Principio de Realidade:
“A descarga motora foi agora empregada na alteração apropriada da realidade; foi transformada em ação. A coibição da descarga motora (da ação), que então se tornou necessária, foi proporcionada através do processo do pensar, que se desenvolveu a partir da apresentação de idéias. O pensar foi dotado de características que tornavam possível ao aparelho mental tolerar uma tensão aumentada de estímulo, enquanto o processo de descarga era adiado”
Ao examinar a exasperação quantitativa dos delitos cometidos diariamente é possível correlacionar a atuação do Princípio de Prazer a quase todos eles, sob duas óticas: da própria criação do sintoma através do processo primário e da impossibilidade de adiação da satisfação. Como compreender a natureza sintomática dos delitos em geral sem vinculá-los ao processo primário ainda que, sob a ótica do acting out? Tentar vinculá-la ao processo secundário (principio de realidade) seria o mesmo que retirar sua condição delituosa tornando assim o próprio sistema legal como vinculado ao Processo Primário, ou seja, sintomático. Pode-se chegar a esse aspecto em um outro momento.
Ao abordar as ações delituosas como atreladas ao Processo Primário e ao Princípio de Prazer faz-se necessário considerar os crimes cometidos em legitima defesa. Estes não são apenas produto do Princípio de Realidade. Mais que isso. Eles são produzidos por um bem elaborado Processo Secundário. Não menos importante é fazer presente que, ações que são competência do Estado seriam criminosas se cometidas pelo cidadão comum: o encarceramento humano conduzido pelo Judiciário e Executivo é modalidade consentida de controle social, enquanto que o mesmo procedimento se efetivado pelo cidadão comum, constitui-se na instituição do cárcere privado. A diferença marcante entre os dois procedimentos diz respeito ao tipo de processo mental utilizado: primário no cárcere privado e secundário na legitima defesa e no encarceramento humano promovido pelo Estado.
Diante das nuances daquilo que se convencionou sintoma em psicanálise pode-se pensar em condensação e deslocamento, metáfora e metonímia, nos processos primários; e na estruturação psicológica do humano, em seus modos de estruturação. Nesse ponto, faz–se necessário retroceder a um momento mítico, a-histórico no dizer de Joel Dor (1991, p 23), relatado em A Função Paterna:
“ A idéia de uma ficção necessária introduzida por J.-J. Rousseau merece que lhe concedamos uma atenção extrema. Ela supõe, com efeito, que já desde o século XVIII o estado de natureza não mais poderia ser pensado a não ser sob a espécie de um conceito operatório... Se a passagem do estado de natureza ao estado de cultura não pode, portanto, constituir o objeto de uma formulação objetiva, como conceitualizá-la? Rousseau sugere concebê-la ”pela imaginação”.
A partir de Jean-Jacques Rousseau, concebe-se a idéia de uma ficção necessária para que o homem possa humanizar-se, civilizar-se (Código Civil?). E cabe uma pergunta: em qual momento da evolução o homem tornou–se humano? Uma infinidade de teorias tenta dar conta do curioso elo perdido na escala evolutiva de Charles Darwin, mas o importante a considerar aqui não são os aspectos físicos e biológicos constituintes dessa transição, mas sim, os elementos psicológicos que a compõem. Rousseau, segundo J. Dor (1991, p.23), responde da única maneira possível: “Não nos é possível responder a esta pergunta de maneira objetiva”, e introduz a noção da “ficção necessária”. Necessária e única possível, na medida em que, se faltam elementos para determinar a evolução humana no que diz respeito a algo tão palpável quanto sua anatomia, que dirá dos invisíveis processos psicológicos.
Em totem e Tabu, Freud (1913), entra na história com uma estória: o Mito da Horda Primeva. Elo perdido emocional? Os filhos unidos (canibais) matam e devoram o pai, e a culpa pelo parricídio gera dois institutos fundamentais: a exogamia e o totemismo. Em resumo, a proibição do incesto e a idealização do pai. Conseqüência: a primeira norma, a primeira regra, a primeira lei de que o homem tem notícia, mesmo sem ter a noticia.
Do elo perdido ao homem moderno, o eu dividido, o anacronismo psicológico, o anacronismo nas relações; este é o resultado. Do mito da horda primeva aos nossos dias, pouca coisa mudou: um ego mais fortalecido com a propriedade de adquirir determinadas formas sensíveis por efeito de uma ação exterior. Isso somente em algumas pessoas, em outras, tão rudimentar quanto o do homem das cavernas.
O nascimento humano ocasiona um conhecido e reconhecido desamparo que requer cuidados maternos imperiosos e contínuos. Uma relação fusional que, aos poucos, vai se transformando em triangular a partir do interdito paterno, da introdução do “pai”. A ontogênese repete a filogênese, dizia Freud (1901), onde se lê que o desenvolvimento do ser humano repete o desenvolvimento da espécie. Novamente a problemática natureza-cultura se faz presente, agora atualizada. Joel Dor (1991, p.29) aponta que:
“Tornando-se co-extensiva à ordem edípica, a problemática natureza-cultura desloca seu espaço de oposição insolúvel para o de um conflito passível de uma saída. De fato, a ordem edípica se define como o lugar de tal conflito, susceptível de acabar permitindo ao sujeito aceder ao registro simbólico, ou seja, à cultura”
Esse entendimento do autor leva a um importante questionamento: aceder significa um movimento de acréscimo, adicionar, ajuntar-se. Ao estado anterior seria acrescido algo mais: a cultura. Enquanto ascender tenderia mais para uma espécie de upgrade psíquico geral. Porém, pode-se pensar na conservação do texto original, uma vez que a condição originária e definitiva do id diz respeito a sua atemporalidade e um ascender significaria no mínimo uma alteração desse contexto, mas sem nenhuma dúvida, um progresso e eterno upgrade ocorrem em relação ao ego. Esbarra o comportamento criminal em uma falha nesse aceder? Em termos curriculares, com certeza não.
Retomando o questionamento original: onde está a criminalidade? Compreende-se que ela tropeça inexoravelmente na delimitação de espaços, de limites, no sentido de propriedade e principalmente, no de violência, que, em sentido estrito, significa ato violento, ato de violentar (e aqui se utiliza o parâmetro de que o ato de violentar-se não é uma atividade criminal, mas sim, de violentar o outro), um constrangimento físico ou moral, uso da força, coação, em suma, a criminalidade como o não reconhecimento das delimitações. Entre a função paterna e a estruturação perversa pode-se ver, com suficiente clareza, uma atribuição fálica mútua, básica de qualquer identificação perversa. Joel Dor (1991, p.61), afirma: “Assim capturada na fronteira da dialética do ser e do ter, a criança vai se fechar então na representação de uma falta não simbolizável que traduz o desmentido permanente que ela irá a partir dai manter quanto a castração da mãe”. E prossegue ainda:
... a atribuição fálica do pai que lhe confere a autoridade de pai simbólico (representante da lei) nunca será reconhecida aqui, exceto para melhor ser incansavelmente contestada. Daí o exercício incapaz de ser superado de dois estereótipos estruturais que atuam regularmente nas perversões: o desafio e a transgressão.
Como compreender o delito e o crime em geral sem levar em consideração a transgressão? Em contrapartida, como compreender uma transgressão sem uma delimitação espaço-temporal que leve em consideração a palavra, suas inscrições e seus procedimentos que tem por característica princeps códigos e signos? É possível pensar que nas estruturas perversas ou mesmo no comportamento perverso existam falhas nos processos de simbolização? Ou que no processo de reconhecimento dos signos, estes são levados em consideração somente de forma parcial? Existe, mas não existe, há uma recusa em seu reconhecimento pleno? Se houver veracidade em tais afirmações pode-se chegar a duas conclusões: a primeira, de que a letra ou a lei (LEX) será reconhecida mas não estimada, e a segunda, remete à definição de Anomia que coincidentemente, produz efeitos idênticos em três campos conceituais totalmente diversos: etimologicamente, como ausência de leis, de normas ou de regras de organização. Na sociologia, como uma situação em que há divergência ou conflito entre normas sociais, tornando-se difícil para o indivíduo respeitá-las igualmente, e por último em neurologia, como uma síndrome cuja principal característica é a perda da capacidade de nomear os objetos (Holanda, 2002)
“Venda sob prescrição medica” diz a inscrição do medicamento vendido livremente em qualquer estabelecimento comercial do gênero sem a devida prescrição médica: anomia em bom português? Apenas uma questão sociológica marcada pela ausência do Estado? Síndrome neurológica que afeta quantitativamente uma sociedade? Ou falhas nos processos de simbolização? Uma espécie de “falta não simbolizável” no dizer de Joel Dor (1991, p.61), um certo desmentido; existe, mas não existe. Marcas de uma cultura permissiva ou perversiva? Quais inscrições do Estado devem ser respeitadas? Nossos legisladores têm ciência de que as enormes falhas no cumprimento da lei difunde-se, como modelo, por contágio social e atua como fator desencadeante da criminalidade? Não seria mais conformável à realidade – Recomenda-se Prescrição Médica. Sendo assim, a lei perderia sua “circunstancial elasticidade” e conformar-se-ia à função de regulação social. Inúmeros são aqueles que consideram nosso país inscrito nos limites da anomia. E aqui se ressalta um comprometimento parcial. Não se deve pensar em totalidade – em um Brasil anômico.
Os aspectos aqui sustentados ultrapassam a ingênua concepção econômica e social da gênese da criminalidade. Aliás, bastam algumas indagações para se desconstruir todo um arsenal articulado durante séculos de que a criminalidade estaria inexoravelmente associada à miséria e à falta de cultura curricular. Os delitos praticados por indivíduos pertencentes às esferas culturais e intelectuais mais favorecidas invalidam todo e qualquer processo de compreensão criminal ancorado na visão tradicional, e os tornam tão distantes de nossa realidade atual quanto as teses de Cesare Lombroso (1876), que construiu uma concepção de criminoso nato. Segundo suas teorias o crime seria resultado de uma predisposição instintiva, de acordo com Roudinesco (1998 p.137).
A gênese do crime, em seu sentido amplo, só pode ser localizável dentro de aspectos essencialmente psicológicos e afetivos. Uma das conseqüências da função paterna reside na possibilidade de significar, de produção simbólica, de nomeação. Já a anomia é uma condição inversa em todos os sentidos: etimológicos, sociológicos e neurológicos. A “anomia infantil”, conseqüência de falhas nos processos de simbolização, pode ser a precursora dos comportamentos sociais anômicos característicos de nossa “cultura psicopatizante” de difícil reversão? Ou ainda, a anomia social atual tem sido influente o bastante para a criação de todo um exército emergente de anômicos? Parece que as duas considerações são igualmente possíveis. E novamente, o epicentro das construções pessoais e sociais ancora-se nos “avatares da função paterna”, pois, quando não há uma adequada interação de funções e um sistema normativo capaz de regular essa interação o destino inequívoco é o endereçamento à anomia. Joel Dor esclarece (1991 p. 57):
A instituição da função paterna é diretamente tributária da circulação do falo na dialética edipiana. Todavia esta circulação supõe, por sua vez, que diferentes protagonistas sejam levados a ocuparem lugares específicos nesse espaço de configuração edipiana.
Lugares específicos e não qualquer lugar. O que importa é o exercício da função e não quem a protagoniza. E quando no exercício da função, seus protagonistas evidenciam fragilidade, incapacidade funcional, ou pior, identificação com a lei e não sua representação? Quais as conseqüências possíveis no que diz respeito à função paterna? E no plano sócio-institucional? Qual o desenlace possível, as conseqüências sociais? Pode-se antever: “surrealismo”, delinqüência e criminalidade na melhor das hipóteses; na pior, regimes totalitários.
Nada mais pictórico e conclusivo na geração da criminalidade quanto o questionamento da própria estrutura de representação do cenário político brasileiro e da contradição formal e informal veiculadas pela mídia diariamente em relação às instituições de controle social. A representação popular ocorre por imagem ou por reprodução? Torna-se presente através do procurador ou mandatário, ou simplesmente figura e aparenta ser?
A expressão máxima da gênese psicológica da criminalidade pode ser visualizada em lugares onde os fatores desencadeantes (miséria, pobreza e influências sociais) não se fazem presente, como por exemplo, nos países onde cidadania – caracterizada como consideração e respeito pelo humano – desenvolvimento econômico e social atingiram graduação ótima. Nesses lugares, os sistemas normativos positivados dão conta efetiva da manutenção das relações sociais, e ainda assim podemos observar o surgimento da criminalidade. Desta vez sem a roupagem da miséria, da pobreza e da cultura psicopatizante. Sob estas circunstâncias, anomia e heteronomia são apenas conceitos que cederam lugar a uma verdadeira autonomia, uma evolução marcada pela função paterna, tanto em sentido individual quanto social, mas principalmente, pelo grau de consciência e ação, facilmente visualizada na expressão do Psicanalista Miguel Calmon, “não há lei que se sustente sem alguém que possa garanti-la”.



REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS

Bleger, J. (1963). Psicologia de la Conduta. Buenos Aires: Eudeba.

Calmon, M. (2003). Palestra ministrada em Porto Velho, RO.

Dor, J. (1991). A função paterna. Rio de Janeiro:Jorge Zahar.

Freud, S. (1911). Formulações sobre os dois princípios de funcionamento mental. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro:Imago. Ed. eletrônica

Freud, S. (1914). Totem e tabu. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro:Imago. ( ed. eletrônica )

Freud, S. (1914). Prefácio da terceira edição dos três ensaios sobre a teoria da sexualidade. Edição Standard Brasileira, vol VII. Rio de Janeiro:Imago.

Holanda, A. B. ( 2002 ). Dicionário de Língua Portuguesa, Versão CD-ROM 3.0, Nova Fronteira.

Roudinesco, E. & Plon, M. Dicionário de psicanálise. (1998). Rio de Janeiro:Jorge Zahar.

FREUD: CONFLITO E CULTURA

Publicado originalmente em setembro de 2000


A partir do dia 26 de setembro, estará no Brasil, no Museu de Arte de São Paulo, uma grande exposição dedicada ao autor de “ A Interpretação dos Sonhos”, Sigmund Freud. (1856-1939)
Intitulada Conflito e Cultura, a mostra teve seu início em Washington, DC (EUA) na Biblioteca do Congresso - que detém o maior acervo de documentos relacionados com o Fundador da Psicanálise - onde esteve de outubro de 1998 à janeiro de 1999, posteriormente deslocando-se para Nova York, Viena, Los Angeles, de onde virá para o Brasil. A vertente brasileira da exposição terá ainda uma mostra paralela, verde e amarela, idealizada pelo curador da mostra no Brasil, o Diretor de Cultura e Comunidade da Sociedade Brasileira de Psicanálise de São Paulo, Leopold Nosek.

Na seção norte americana da mostra, poderá se encontrar desde a voz do próprio Freud, numa entrevista que deu à radio BBC de Londres, quando lá chegou refugiado do nazismo, até mesmo manuscritos. Estará também incluso uma réplica do divã utilizado por Freud, uma vez que o divã original não pode sair de Londres.

A parte brasileira da mostra, colocará em exposição, originais das cartas enviadas por Freud aos pioneiros da psicanálise no Brasil, e a membros da Sociedade Brasileira de Psicanálise de São Paulo; exemplares dos livros de Freud que pertenceram a Mário de Andrade, repletos de inscrições dele, alem de quadros de Pintores Modernistas. Para complementar, haverá ainda um ciclo de palestras que será inaugurada pelo escritor peruano Mário Vargas Llosa. Dentro da programação brasileira ainda será mostrado os documentos relacionados a um serial killer dos anos vinte, Febrônio Índio do Brasil. A partir dele, saíram os primeiros laudos clínicos brasileiros de inspiração psicanálitica. Febrônio foi também paciente fundador do Manicômio Judiciário do Rio de Janeiro.


VARGAS LLOSA- FREUD


O Convite feito ao escritor Vargas Llosa para a abertura dos ciclos de palestras e debates não poderia ser mais significativa. Os posicionamentos do escritor no sentido de um repúdio visceral a qualquer forma de repressão, fazem alusão aos vários momentos constituintes da Psicanálise.
Em O Futuro de Uma Ilusão (1927) Freud aponta para os aspectos defensivos de sistemas ideológicos repressivos, a partir do instante em que uma condição se instala : a proibição em levantar duvidas quanto a sua autenticidade e a exigência de uma crença incondicional.
Em Psicanálise, a repressão (recalque),ao mesmo tempo em que funda e estrutura o psiquismo, introduzindo o sujeito humano na ordem simbólica, pode gerar sintomas e efetiva medidas defensivas que se levadas a extremos, podem se caracterizar pela pratica de condutas adeptas à opressão, independente da forma como venha a ser manifestado tal conduta. Uma pequena alteração da letra ilustra o pressuposto: na(rci)zismo.
A regulação das relações em geral com objetivos de bom funcionamento, fazendo referencia a uma lei que não é própria, mas representação de uma lei maior, é indicativo de um co-mando, uma autentica liderança. Já a auto- referencia, a duplicidade de leis, ao contrario, são atuações de mando, não de comando. Autoritarismo e autoridade. Na família, na sociedade, no Estado. Momentos questionados a todo instante na vida e obra de Freud




ODIOS E PAIXÕES


Nos Estados Unidos, a iniciativa da Biblioteca do Congresso em promover a mostra, trouxe uma tempestade de protestos. Segundo os críticos, a exposição serviria apenas para consolidar o establishment da psicanálise, sem abrir espaço para a furibunda contestação a Freud que está sacudindo a sociedade americana. Em verdade, a furibunda contestação a Freud parece ser a marca registrada da própria psicanálise. Acusada de ser patriarcal, demorada e elitista, nunca uma ciência sofreu tantos ataques. A cada ano surgem notícias diversas em relação à sua morte. Em nenhum momento da história se foi testemunha de tantos atestados de óbito. O mais interessante porem é que de forma nobre ou indignada, a grande referencia teórico-clínico-psicoterápica é a própria psicanálise. Ao mesmo estilo das indagações de amor e ódio como pertencentes a objetos revestidos de importância, sendo o oposto a indiferença, Freud e a psicanálise encontram-se no grande podium. Somente em 98 foram escritos, nos Estados Unidos, mais de 200 livros combatendo a Psicanálise. Em contra partida, o texto O Mal estar na Civilização foi o livro mais lido em todos os centros acadêmicos do planeta, e o filme documentário de Elizabeth Roudinesco, Freud e a Invenção da Psicanálise, foi considerado o melhor documentário produzido para televisão em 1997, na europa.
Em se tratando de cultura, dificilmente se consegue produzir falas sem que se faça referencia a conceituações psicanalíticas, ainda que muitas vezes não se aproxime das exatidões teóricas. Libido, transferencia, fálico, narcisismo, regressão, conceitos operativos dentro de uma teoria que ultrapassou as fronteiras do setting, fazem parte hoje de um vocabulário cada vez mais cotidiano e socialmente disperso.


SCHLOMO SIGISMUND FREUD


Nascido em Freiberg, na Morávia (Pribor, na República Tcheca) em 6 de maio de 1856, centenas de obras foram escritas sobre Sigmund Freud e algumas dezenas de biografias lhe foram consagradas.
Médico e Professor da Universidade de Viena, sua obra foi traduzida em cerca de trinta línguas, e é composta por 24 livros propriamente ditos e 123 artigos. Segundo o historiador alemão Gerhard Fichtner, Freud teria escrito cerca de 20 mil cartas. Dez mil estão depositadas na Biblioteca do Congresso em Washington.
Responsável pela elaboração de teorias que estruturam o aparelho psíquico e fundamentam grande parte da psicologia moderna, a obra Freudiana caracteriza-se por possibilitar caminhos para compreensão de fenômenos radicalmente inacessíveis fora do âmbito de uma livre associação, os fenômenos inconscientes. Sonhos, fantasias, devaneios, lapsos, toda uma categoria de atos mentais desconhecidos para os pacientes, e marginalizados pela cultura ocidental dos anos 1900, foram pacientemente organizados por Freud. A especial atenção e o reconhecimento das atividades relacionadas à criança, suas pulsões agressivas e sexuais ( no sentido de prazer )marcam uma obra repleta de questionamentos bastante atuais. Maternidade e Paternidade em seus aspectos funcionais, representados pela tragédia grega Édipo Rei, de Sófocles, marcaram definitivamente a obra e
acabaram por determinar não somente, um campo bastante específico e fecundo de atuação da Psicanálise, mas também uma tempestade de protestos irracionais, baseados em sentimentos inconfessáveis, e críticas severas que segundo o próprio Freud, lhe custaram muito caro.
Freud faleceu em Londres, no dia 23 de setembro de 1939, às três horas da manha, após a solicitação de que lhe retirassem a vida devido ao intenso sofrimento. Por três vezes, Marx Schur aplicou-lhe três centigramas de morfina.


CONFLITO E CULTURA


Conflito e cultura, antes de conferir titularidade à mostra, é expressão de um pensamento meticulosamente elaborado durante todo o século XX. Característica da humanidade, o conflito em sua singularidade interna, moral, ética, e sexual é aquisição essencialmente humana, promovida pela cultura. Em “O mal estar da civilização’ ( 1930) Freud descreve com maestria sobre o antagonismo irremediável entre as exigências pulsionais e as restrições impostas pelo trabalho da civilização. “É impossível fugir à impressão de que as pessoas habitualmente utilizam falsos padrões de medida, buscam poder, sucesso e riqueza para si e os admiram nos outros, subestimando o que tem valor verdadeiro na vida”. Uma verdadeira “beleza americana.”
Conflito e Cultura, chega ao Brasil num momento onde qualquer analista não hesitaria em vislumbrar um certo determinismo psíquico nacional, momento de total reorganização das instituições – pelo menos no que diz respeito às aspirações populares- personificados por uma dita-dureza financeira já não tão velada, e uma inconseqüente e perversa distribuição de rendas. Um grande momento para se questionar a nação.



PSICANÁLISE E ATO


Independente de criticas ou de glorificações que poderão surgir em conseqüência da mostra a partir do dia 26, a importância maior será poder colocar em evidencia, as origens do pensamento Freudiano.
Uma arte interpretativa, uma ciência, uma utopia, qualquer que seja a visão que se tenha ou até mesmo o franco desinteresse , deverá produzir questionamentos. Talvez tenha sido esta, a mais importante contribuição de Freud para a contemporaneidade, pois o livre pensar, o livre associar, nos conduz inevitavelmente à gênese de qualquer construção. Progressivamente vislumbramos o futuro, regressivamente remontamos o passado.
Nada mais justo que remontarmos às origens, um procedimento que por excelência, remonta , reorganiza e revela origens alheias. A psicanálise da própria psicanálise, este é o verdadeiro legado de Freud.

ÓVULOS, ESPERMATOZÓIDES E A PROCURADORIA GERAL DA REPÚBLICA

Publicado originalmente em junho 2005


Muito difícil, pra quem não pertence ao meio jurídico e talvez também pra quem pertença, compreender por que o Procurador Geral da República, Cláudio Fonteles, entrou com uma ação direta de inconstitucionalidade em relação a utilização de células-tronco embrionárias com finalidade médico- científica, baseado no argumento de que tal atividade viola o direito à vida e fere a dignidade da pessoa humana, dois princípios da Constituição Federal.
Vivemos num país onde se não houvesse constituição, não faria tanta diferença assim, pois seu conteúdo serve apenas de referência; não fosse assim, as injustiças não seriam tantas, ou a injustiça é constitucional?
Por qual razão, tão importante personalidade nacional se preocupa com embriões congelados, enquanto centenas de embriões com maioridade civil morrem de frio nas ruas, por carência de habitação e vestuário apropriado, ou de “frio biológico” – perdoem-me a expressão - por ausência de calorias advindas de uma alimentação mínima? Qual a intenção em se proteger a doença que poderia ser solucionada com células-tronco embrionárias congeladas a mais de três anos, e que seria fatalmente descartada?
Nossos presídios, verdadeiros zoológicos com a característica distintiva de serem despresivelmente administrados, estão em conformidade com a constituição? A saúde publica com seu atendimento “eficaz” e com seus “maravilhosos” hospitais estão em conformidade com a constituição? E a política? Sobre esta, basta a citação.
Por qual razão um país que começa a despontar em tecnologia de terapia celular tem uma tentativa de cerceamento logo por pessoas com elevado grau de conhecimento?
Que me perdoem os puritanos, mas se caminharmos nesta direção, qualquer dia vão argüir a inconstitucionalidade da masturbação com orgasmo, ou alguém duvida que um espermatozóide tenha vida.
Senhor Procurador: se no Brasil as injustiças são tão flagrantes a olho nu, qual a razão em procurá-las num microscópio?

UM ENTRAVE AO ENSINO?

Publicado originalmente em maio de 2005


Os últimos anos têm sido marcados por uma excessiva tendência, que se observa mundial, em se promover a qualquer custo, a transmissão de conhecimentos, informações ou esclarecimentos úteis ou indispensáveis a fins determinados: instrução, ensino e educação. A escola deixou de ser um local qualquer e passou a ter “local” privilegiado.
Qual é o verdadeiro valor da escola? O aprendizado conceitual, a quantificação, a socialização, o estabelecimento de limites? E quando se tem em mente o ensino superior, e sua produção industrial no Brasil??
Vivemos numa sociedade marcada pela competição dita selvagem, mas em verdade inconseqüente, onde podemos constatar o óbvio: que os valores estabelecidos não têm dado resposta satisfatória aos anseios sociais. Dito de outra forma, a geração daqueles que passaram por estudos regulares, não foi suficiente para gerir uma sociedade em que pudéssemos conviver com harmonia suficiente, e para constatar tal realidade, nem mesmo esforço de atenção é necessário. Podemos indagar: o que faltou no sistema de ensino proposto nas décadas anteriores? Educação moral e cívica não é a resposta. Estudo dos problemas brasileiros nas universidades também não. Parece que existe algo além de um simples educar, transmitir conhecimentos.
Sabemos que as técnicas de ensino e todas as demais possibilidades na transmissão de conhecimentos tornaram-se mais e mais elaboradas, mas o que fazer diante da constatação de que não só a capacidade de aprendizagem, como também o exercício do aprendizado depende de bases extra-curriculares que lamentavelmente a grande maioria dos brasileiros se vêem órfãos. Qual o sentido do excessivo estímulo ao ensino curricular em escala industrial quando a verdadeira ênfase deveria ser dada à primeira infância, família, berço.
Abertura, di-álogo, di-ferença, di-versidade, conceitos capitais para compreensão do outro, da relação eu-tu. O reconhecimento, o apreender destas concepções elucidam o questionamento com relação ao papel do ajudante professor e nos ajudam também a compreender o sentido amplo da relação professor-aluno que sem nenhuma dúvida se funda muito antes que ela venha se revelar. Devemos pensar sobre isto?

POR QUE A GUERRA? O anacronismo nas relações humanas

Publicado dois dias após o 11 de setembro de 2001

“Talvez um dos aspectos dessa complicada questão, resida no momento onde não exista mais a possibilidade de falar ou alguém com a capacidade de ouvir”


Em julho de 1932 Albert Einstein escreveu uma carta a Sigmund Freud , intitulada “Porque a Guerra?” , evidenciando suas preocupações em relação aos destinos da civilização. Dois meses depois Freud respondeu a Einstein de forma pessimista, dizendo ser impossível livrar o ser humano de suas inclinações agressivas, mas não deixou de salientar que o progresso da civilização passava por processos de evolução cultural com modificações psíquicas marcantes e inequívocas, o que fatalmente possibilitaria a longo prazo um destino diferente a tais inclinações.
Setenta anos após, a pergunta nunca esteve tão atual e a resposta, tão dificil de ser estabelecida de uma só vez. Mas diante do momento sombrio da atualidade, alguns questionamentos seriam pertinentes, ainda mais se nos detivéssemos no sentido amplo das guerras atuais.
O mundo não conhece apenas a presente guerra internacional contra o terrorismo mas, outras guerras não tão barulhentas, talvez até silenciosas em alguns níveis, secretas em outros, mas que sem dúvida, nos conduzem a uma melhor compreensão daquela.
É consenso que a palavra substitui a ação. Pedimos licença quando pretendemos ultrapassar fronteiras, expressamos descontentamento diante de uma adversidade qualquer, nos indignamos perante a barbárie. A sociedade elaborou códigos sempre passíveis de compreensão, para que possamos conviver sem a necessidade de parar no tempo como os animais. Até mesmo as crianças, quando ainda não adquiriram a maturidade da fala, expressam seus sentimentos permitindo uma perfeita comunicação.

Com a aquisição da linguagem e em especial da palavra, a maioria de nós se humanizou. Digo a maioria de nós, pois ainda restam dúvidas se podemos ver humanidade em violências cotidianas, como as milhares que visualizamos nos veículos de comunicação, cujo representante máximo é o que ocorreu com as torres gêmeas na América. Aliás, uma infinidade de atos totalmente diversos desta guerra, embora não possam ser nomeados como tal, possuem efeitos semelhantes, porém em doses homeopáticas. Guerra nas penitenciarias, guerra de traficantes, assalto, fome, seqüestros, guerras entre torcidas, guerras pessoais, e entre todas elas um denominador comum: a impossibilidade da palavra, da intermediação , da negociação.

Talvez um dos aspectos dessa complicada questão resida no momento onde não exista mais a possibilidade de falar, ou alguém com a capacidade de ouvir. Pois quando nada mais há a dizer, ou alguém que possa ouvir, só resta mesmo a ação. Ação meramente muscular ou bélica, independente dos instrumentos utilizados: do objeto cortante à bomba atômica. E a Palavra?

De forma inequívoca poderíamos pensar em maturidade e humanização correlacionando-as à proximidade ou distanciamento da capacidade de externalizar sentimentos e pensamentos através da fala, e na mesma proximidade ou distanciamento da capacidade de ouvir. Este acredito ser o grande desafio da modernidade; o desenvolvimento tecnológico triunfou. E o mental? Os aviões que atingiram as torres gêmeas na América em 2001 e os mesmos aviões que servem apenas para encurtar distâncias são produtos elaborados pelo desenvolvimento mental humano que só diferem em relação aos objetivos: construção-destruição.
Poderíamos virtualmente classificar pessoas, sociedades, países, governos e demais instituições aproximando maturidade e capacidade de expressão verbal ?
Tentar responder estes questionamentos nos remetem ao tipo de ação que os responsáveis pelas instituições de controle social tem efetivado preventivamente, e nos remetem ainda a um outro questionamento de difícil resolução: até quando parte da sociedade se portará como animais, a exemplo de Pitt-Bull-Laden?

QUANDO A LEI ALCANÇA O SIMBÓLICO - Uma evolução legal

Publicado em dezembro de 2001 a partir da análise de sentenças judiciais

“ Todos os rituais que envolvem gestação e parto são
preparativos para a chegada do mais novo membro
familiar, por que seria diferente em casos de adoção? ”


Nos últimos tempos alguns juizes passaram a conceder licença maternidade a mães que adotam crianças e alguns poucos cidadãos se espantaram com a medida. Mas pra que? Se não houve gravidez e conseqüente ato cirúrgico e se a criança não será amamentada qual a razão da licença?

A medida tomada pelos juízes evidencia no mínimo cultura e sensibilidade de percepção, e significa o reconhecimento jurídico dos aspectos emocionais envolvidos na delicada questão da relação mãe –filho.

Trabalhos realizados por aqueles que se dedicam a estudar as relações primordiais da criança, evidenciam uma complexidade de mecanismos que virtualmente exibem uma espécie de cordão umbilical pós-natal, muito embora ele tenha fisicamente desaparecido com o ato do nascimento. As comunicações entre mãe e filho após o nascimento ultrapassam uma compreensão superficial.

As condições especiais de receptividade à criança que acabou de nascer, colaboram efetivamente não somente para sua maturidade física, mas principalmente para a maturidade emocional. Todos os rituais que envolvem gestação e parto nada mais são do que preparativos com a finalidade de tranqüilizar e criar um ambiente propício para a chegada do mais novo membro da comunidade familiar.
Por que seria diferente em casos de adoção? Apesar de muitas vezes já fisicamente desenvolvidos, os adotados em alguns momentos revelam um déficit circunstancial dadas às condições especialíssimas da transmissão familiar, só reparável à presença constante de um representante do novo ambiente. Isto quando não se opera uma transmissão institucional, como no caso de crianças que vieram de instituições, o que torna ainda maior a necessidade de uma atenção especial. Talvez aí resida a importância das medidas judiciais adotadas.
O que torna nossa espécie mais humana é a possibilidade de uma identificação. As bases dessa identificação se tornarão efetivas a partir de uma presença inicialmente indispensável e progressivamente dispensável da mãe. Em caso de adoção, a regra não se faz diferente, mas sim a compreensão de um fenômeno puramente emocional e simbólico. As funções Materna e Paterna ultrapassam os limites do patrimônio genético e começam a soterrar de vez os antigos preceitos ou preconceitos de que mãe é uma só. Isso até é real, mas somente para aquelas que não se abdicam da função.
A maternidade não se limita à genética e muito menos ao gênero e o mesmo se pode dizer em relação à paternidade. Talvez seja esta a percepção, bastante acurada que esteja na base das decisões que hoje perturbam parte da sociedade, por seu caráter de originalidade e conseqüente ruptura da tradição. Paternidade e maternidade, exercício pleno, diário e de natureza psicológica. Uma suposta clonagem de Hitler não traria de volta o ditador alemão, pra felicidade geral e dos judeus.
O reconhecimento jurídico das nuances emocionais, quase sempre invisíveis, contribui de forma radical para um melhor desempenho da sociedade e poderia ser ainda maior se tal reconhecimento fosse mais geral e menos específico.

segunda-feira, outubro 16, 2006

FORA DE ALCANCE DO BISTURI?

Publicado originalmente em 2003


De etiologia psicológica e manifestação orgânica, os chamados fenômenos psicossomáticos, parecem ser um dos grandes desafios do século. Sem ser considerado um Sintoma, teoricamente definido pela psicanálise e pela psicologia mas com características bastante especiais, esta fenomenologia evidencia dificuldades nos processos de simbolização, algo como um rosto sem face ou mesmo uma paixão sem amor especificado.
Estudados com rigor pela reconhecida escola de Paris, tais fenômenos desafiam a clínica médica e psicológica, e colocam em evidencia fatos observados desde o mitológico Asclépio, aquele velhinho que andava com um bastão e uma cobrinha enrolada: o símbolo da medicina.
Atualmente definidas como de tipos conversivos e não conversivos, a primeira sim, um autêntico Sintoma psicológico, as psicossomatizações ganham espaço no domínio público, assim como as preocupações com os aspectos emocionais passam a ter um sentido maior, não somente em relação ao indivíduo isolado, mas também enquanto individuo inserido em instituições.
Talvez alguns questionamentos sejam pertinentes: quais os destinos possíveis em relação à psicossomática? medicamentos, psicoterapia, bisturi, férias, tudo isso junto? Algo multidisciplinar?
O conhecimento nos ensinou e a sapiência nos encaminha diariamente aos domínios de um verdadeiro arsenal médico, capaz de trazer de volta o sorriso, encoberto por desorganizações de ordem somática. Porem o questionamento responsável nos conduz a uma pergunta que deve ser considerada: o que fazer quando as etiologias do adoecer se encontram fora do alcance do Bisturi ?

FUNDAÇÃO INOCÊNCIA

DISCURSO DE ABERTURA DA FUNDAÇÃO INOCÊNCIA/ 1995

A Fundação Inocencia foi uma ONG destinada a criar meios alternativos de sobrevivência para crianças desamparadas até 12 anos.



Houve um momento na história recente do nosso país, em que qualquer atividade destinada à área social só poderia ser executada pôr alguém que tivesse a grande maioria de suas necessidades pessoais satisfeitas. Pensar em si mesmo, era a ordem do dia.
Naquela época, movidos pôr uma convicção inabalável de que era necessário triunfar a qualquer custo, e com o ideal coletivo de sempre levar vantagens, conseguiram construir uma sociedade cujos efeitos não somente sociólogos podem sentir. Faltou sensibilidade para prever óbvio: que os desassistidos do passado seriam o grande sintoma social do futuro. Pois bem, o futuro chegou e se fez presente. O que fazer ? Acionar a indústria da proteção talvez fosse a solução : muros e grades, alarmes computadorizados, sistemas internos de televisão, cães de guardas, policias diversas, etc... Sabemos que todas essas medidas de segurança fazem parte dos dispêndios financeiros diários que somos obrigados a manter direta, ou indiretamente através de impostos. Há uma total impossibilidade de contabilizarmos todos os prejuízos materiais e espirituais que a omissão do passado aos descapitalizados nos proporcionou. E agora, o que fazer ?
Felizmente a apatia social de outrora parece estar sendo sucumbida pela ação eficaz. Parece que a nação brasileira finalmente despertou para uma realidade que sempre se recusou a ver.
Assistência social, faz parte hoje, de um conjunto de medidas não somente dos governos, mas também e principalmente, da iniciativa privada. Nunca se viu num só tempo, tantas pessoas envolvidas em tantos projetos destinados a reverter nosso “belo quadro social,” Mas é necessário coragem e determinação, mas principalmente ação. Somos vítimas de um tempo em que regras morais eram muito importantes do que a conduta ética.
A conduta etica implica responsabilidade, reflexão e ação.
Esta é a grande proposta de nossa fundação, que pelo que podemos observar já encontrou muitos adeptos.
Se pôr um lado falamos dos prejuízos que o passado nos deixou, imaginem só os que foram contabilizados pôr quem sofreu a ação do esquecimento. Não raro, somos incomodados e nos sentimos angustiados diante do estado de miséria pôr que passam a aqueles que mal tiveram tempo de ter uma infância; refiro-me aos meninos de rua, aqueles que cobram centavos pelo uso que fazemos do seu verdadeiro habitat.
Se pensarmos em justiça social, se pensamos em futuro um pouco melhor para nós e nossos filhos, devemos agir agora. Nosso estado possui características que o colocam em posição impar em relação aos outros estados. Trata-se de um estado novo, sem as grandes problemáticas dos grandes centros. Nosso estado pode e deve ser exemplo de uma sociedade que conseguiu vencer fantasmas que outras nem de longe poderiam superar, de uma sociedade onde o direito se transformou em fato.
Sra. E Srs.
Poucos são aqueles que detém a sabedoria de que o verdadeiro autor das histórias não é o historiador, mas sim, aqueles que a viveram, não fosse assim, não seria história, mas sim estória.
Acredito que todos vocês aqui presente, gostariam, de fazer parte de uma histórias bem diferente da que contamos. E todos nós sabemos que essa possibilidade existe, na medida em que partimos de um experiência que já sabemos o final.
Esperamos que a ação que neste momento se funda, não seja somente aquela que ampare e dê apoio aos que necessitam, mas principal e fundamentalmente, que resgate aquilo que necessitamos como alimento para a alma nos primeiros anos de vida, e que a grande maioria dos meninos de rua perderam: a INOCÊNCIA.

segunda-feira, outubro 09, 2006

O KIT DA FELICIDADE

Texto originariamente publicado em 2001

Ha pouco tempo atrás, aos carecas só restava assumir com dignidade a clareira craniana ou utilizar desajeitadas perucas para tentar encobrir aquilo que não dava mais pra esconder: que o tempo passa. Também não faz muito tempo, aos impotentes sexuais restavam poucas opções: rezar, esperar, esperança. Aos deprimidos e mal humorados, a esperança de dias melhores, como se o problema fosse esse, e sacos de risada. Aos portadores de celulite a única saída era a reencarnação; e finalmente aos fumantes inveterados, trinta dias de inferno astral pela abstinência; o sorriso amarelo (é... voltei) ou a saída gloriosa e bem humorada: parar de fumar é fácil, já parei de fumar mais de cem vezes.
Pois bem esse mundo velho e tenebroso foi-se. A Ciência tornou-se algo próximo ao divino: finasterida pra calvície, viagra para impotência, gel redutor pra celulite, prozac pra depressão e mau humor, citalopran pra acabar com a compulsão à compras, ziban pra parar de fumar... enfim um conto de fadas, um verdadeiro Kit da felicidade. Isto sem contar que já fizeram crescer orelha humana nas costas de ratos de laboratório; só não entendi pôr que não implantaram um órgão sexual, venderia muito.
Admirável mundo novo. E ainda tinha gente pensando que o mundo ia acabar em 2000. Quanto pessimismo.
Mundos retratados, só nos resta mesmo questionar aonde vamos parar? A que destino nos conduzirá essa maravilhosa ciência? Às vezes imagino o tele-transporte. Que maravilha, do Rio de Janeiro a Paris em apenas um segundo; só esperamos que uma mosca não viaje junto. Mas já sabemos que é possível. Já a algum tempo, tele-transportaram um Fóton, (partícula associada ao campo eletromagnético, com massa em repouso nula, carga elétrica nula, e spin igual à unidade, estável, e cuja energia é igual ao produto da constante de Plank pela freqüência do campo) muito embora seja um pouquinho complicado compreender, dá para vislumbrar pelo menos o significado disto à longo prazo.
Enquanto a ciência caminha a passos largos, o ser humano permanece no meio do caminho com grandes evoluções intelectuais e questionáveis evoluções afetivas que não necessitam de provas. As mesmas questões do milênio antepassado se fazem presente no cotidiano. Guerras, poder, inveja, ciúme, dinheiro, quanta mesmice, aliás, uma chatice. Se assistirmos a um telejornal qualquer de dez ou trinta anos atrás, as noticias serão as mesmas: corrupção, assalto, morte, catástrofe, algumas noticias cientificas e esportivas pra contrabalançar e boa noite. Podem conferir, só muda local, data e personagens, o enredo é o mesmo.
A ciência corre e a consciência caminha. Olimpíada desigual, e como é desigual. O novo KIT da felicidade promete e cumpre algumas de suas promessas. Mas como tratar a delinqüência, a chatice, a incompreensão social, o descaso, a corrupção, e a falta de educação? Às vezes penso em reais novidades, senão vejamos: Delinquenol, Corruptanol e Fofocoless, três maravilhas da química a serviço da vida. Talvez fosse a solução. Uma pílula pôr via oral/dia exceto o Corruptanol, que deveria ser em forma de supositórios, cada vez que o doente tivesse acessos da síndrome.
Abrindo mão da ficção, fica uma impressão que o ser humano evoluiu tanto no ultimo milênio quanto um guarda chuvas. Pode ser que a analogia não seja perfeita mas pelo menos dá pra perceber o quanto nossa evolução tecnológica deixa de privilegiar, na maioria das situações, aspectos relativos à vida emocional e afetiva.
Pois é, a mente humana. Será que dá pra desenvolve-la? As previsões são de que no futuro tenhamos uma cabeça bem maior. Não conheço nenhuma estatística com taxa de crescimento crânio-cerebral, mas se houver, deve estar diminuindo na exata proporção em que a bolsa com os Kits crescem. A capacidade de reação do ser humano diminui com o desenvolvimento tecnológico?
Talvez a solução esteja na primordial diferenciação entre intelectualidade e afetividade. Talvez aí resida a questão. A intelectualidade é facilmente adquirida, nos livros, nas faculdades, nos grandes centros de formação. E a afetividade? Aquela que reprimida pode levar tanto a angustia quanto à neurose pessoal ou social. Podemos comprá-la, desenvolve-la, ou será irremediavelmente anacrônica? Devemos pensar sobre isso?

domingo, agosto 27, 2006

OS NORMAIS

OS NORMAIS - publicado riginalmente em 2001

“Se o sujeito é tímido e você forçar um pouquinho, ele pode ser enquadrado na categoria de fobia social. Se ele tem uma mania, leva um diagnóstico de transtorno obsessivo compulsivo. Se a criança está agitada na escola, podem achar que esta tendo um transtorno de atenção e hiperatividade. Coisas normais na vida estão sendo encaradas como patologias”.
Estas e muitas outras frases picantes estão contidas na entrevista dada pelo psiquiatra carioca Jorge Alberto Costa e Silva, ex-Diretor de Saúde Mental da Organização Mundial de Saúde, a uma revista semanal brasileira. Em síntese , o psiquiatra acusa a indústria farmacêutica de cuidar muito mais de sua saúde financeira do que dos pacientes, e órgãos responsáveis pela produção de diagnósticos, por aquilo que classificou de indústria do diagnóstico.
Realmente um verdadeiro arsenal de medicamentos e um não diferente arsenal de diagnósticos detém hoje a psiquiatria e a psicologia moderna, e pelo menos em parte, graças a Deus. Não podemos deixar de reconhecer os benefícios da revolução psiquiátrica e farmacológica. A cada dia que passa, encontramos menos com Napoleão Bonaparte, Jesus Cristo, gente com coceira no cérebro, muito embora alguns ainda continuem sendo abduzidos por Ets e outros acreditando em certos políticos.

Mas a produção de diagnósticos tem sido tão grande que poderíamos sem muitos questionamentos, classificá-las de maníacas. O célebre Simão Bacamarte personagem de Machado de Assis com certeza teria orgasmos ao ler o DSM III, uma espécie de catalogo telefônico dos transtornos mentais.
A fobia é hoje travestida de Sindrome do Pânico. As antigas neuroses obsessivas viraram os transtornos obsessivos compulsivos, e as oscilações de humor do dia a dia, se observadas em close, passaram a receber o péssimo apelido de transtorno bipolar. O olhar crítico e a tentação sádica em diagnosticar, não deixariam passar num psicotécnico nem mesmo a mãe natureza. Alguém, com certeza não hesitaria em diagnosticar de transtorno bipolar o movimento de rotação da terra, já que de noite fica escuro e de dia fica claro, ou mesmo os dias de sol e chuva e quem sabe até o sim e o não. De certa forma isso até já foi feito, os antigos costumavam crer que raios e trovões eram a ira dos Deuses e pelo menos metaforicamente, conseguiam ver aquilo que os químicos a serviço da vida não conseguem ver: que os transtornos podem ser expressões de amor, ódio ou derivados, ou simplesmente formas transitórias ou permanentes de se conduzir na vida.
A tendência humana em afastar desconfortos não é de agora. Os anestésicos são invenção antiga e o desejo de se livrar da dor, uma constante da civilização. E quanto mais artifícios se criam para exclusivamente anestesiar a dor, menor a possibilidade de se lidar efetivamente com ela.
Uma das mais modernas e democráticas contribuições à filosofia das psicopatologias, diz respeito a um tal de “bom funcionamento interno”. Ou seja, um indivíduo seria considerado “normal” a partir do instante em que funcionasse bem internamente e respeitasse os limites negociados pela sociedade; apesar de suas esquisitices. Essa seria uma condição ideal, onde não haveria mais a necessidade social em lidar com seres idênticos ou quase robotizados, base de qualquer catalogo de distúrbio mental: se existe uma “norma”, azar daqueles que se afastam dela. Ou se tratam e tornam-se iguais aos “normais”; ou ficam excluídos com rotulações diversas.
A esse respeito , ainda que sem a intenção principal de desmistificar a questão da norma, um verdadeiro manual de esquisitices tem sido exibido em horário nobre numa emissora de tv, me refiro ao seriado Os normais.
Com histórias bem humoradas e repletas de manias, preconceitos, paranóias, implicâncias e nojos infundados, Luiz Fernando Guimarães e Fernanda Torres, com seus personagens, acabam efetivamente contribuindo para anarquizar um pouco do arranjo psicopatológico que tomou conta dos nossos tempos. O que esta em relevo no seriado, são as características específicas de cada um dos personagens, individualidade que nenhum manual de diagnóstico é capaz de descrever. Talvez , o sucesso deste seriado original ( em sua estréia o IBOPE registrou 27 pontos) onde se deixa de lado, os formalismos arranjados de uma realidade quase sempre maquiada , resida exatamente neste aspecto.
A clonagem emocional, essa espécie de robotização mental, vestígio de dificuldades da sociedade em lidar com a diferença, parece estar fadada a um gradual desaparecimento. Pelo menos é o que podemos perceber em relação às artes, em entrevistas como a aqui citada, alguns programas de televisão e principalmente a Psicanálise.
Vivemos hoje uma tendência à diversidade, um somatório de diferenças, momento onde as aparências ficam circunscritas a roupas , alegorias, e objetos de consumo quase sempre sustentados por uma beleza estética. Quanto ao humano, sua personalidade, seus desejos, suas aspirações, melhor se estiver pautado num modelo ético. Desta forma diminui-se a necessidade de enquadramentos, normatizações e as identificações poderão se limitar a uma expressão há muito conhecida: “pelo menos alguma coisa a gente tem em comum”